Acheter un condo : 3 choses que j’aurais aimé savoir

Acheter un condo : 3 choses que j’aurais aimé savoir

Cet été, j’ai célébré ma onzième année dans mon loft que j’adore. Ce condo fut mon premier achat de propriété. J’en ai mis, du temps, avant de le trouver! Acheter un condo fut ma première grosse dépense d’adulte. C’était aussi mon premier investissement immobilier, l’endroit où je prévoyais habiter quelques années. Je ne me doutais pas que j’y filerais encore des jours heureux une décennie plus tard. 

Être propriétaire a été une bonne école pour développer davantage certaines aptitudes comme la prévoyance, l’organisation, et le respect. 

Il y a certaines choses que j’aurais aimé savoir avant d’acheter mon condo. J’ai pensé les partager avec vous si vous êtes à la recherche de la propriété de vos rêves. 

Si vous êtes en plein processus d’achat d’un condo, j’espère que le partage de mon expérience vous sera utile! Si vous souhaitez vous préparer encore plus à votre achat, je vous invite à découvrir 8 erreurs à éviter lors de l’achat d’un condo, un article super intéressant sur le blogue d’Énergir. 

Et pour rêver un peu, vous pouvez découvrir 5 projets de condos où on aimerait vivre à Montréal. 

Acheter un condo : 3 choses que j’aurais aimé savoir

Acheter un condo : 3 choses que j’aurais aimé savoir

1. Ça prend plus qu’une mise de fonds

L’erreur que plusieurs font en achetant un condo ou même une maison, c’est de sous-estimer les frais qui suivront. Il faut donc s’éduquer à propos des dépenses qu’entraîne le statut de propriétaire.

Au-delà de la mise de fonds, des paiements d’hypothèque et des frais de condo, les dépenses peuvent vite s’accumuler. Acheter un condo implique une longue liste de trucs à acheter. On a besoin de rideaux, il faut changer le frigo, le toit coule à la suite d’une averse, et voilà que notre petit fonds de réserve est dépensé.

Il faut aussi planifier que les frais de condo seront augmentés et que des cotisations spéciales peuvent être récoltées à tout moment, si la gestion saine de notre édifice le nécessite. 

Bien se préparer à ces dépenses permettra de respirer un peu. 

Lors de mon achat, mon fonds de réserve pour les urgences était suffisant. Toutefois, j’ai vite manqué de sous pour acheter tous les meubles dont j’avais besoin. L’effet positif est que ça m’a permis de bien magasiner, choisir et acheter mes articles. 

Ça a pris plus de temps, mais rien n’a été choisi à la course. J’adore ce que mon intérieur est devenu au fil du temps : un doux cocon où me reposer, travailler, et passer du bon temps avec ceux que j’aime.  

Acheter un condo : 3 choses que j’aurais aimé savoir

2. Un stationnement est un bon investissement 

Quand j’ai finalisé mon choix de condo, je devais décider si je voulais aussi acheter un stationnement extérieur au coût de 8 000 $. Comme je n’ai pas de voiture, j’ai décidé de ne pas m’y engager. Acheter un condo implique aussi d’utiliser le mieux possible son argent, et j’ai préféré de tout mettre sur ma mise de fonds et payer moins d’hypothèque.

Avec le recul, je crois que ce fut une mauvaise décision.

En plus de donner une plus grande valeur à la propriété, un stationnement peut être une source de revenus. Il y a toujours un copropriétaire qui cherche à louer un espace. De plus, les nouveaux propriétaires d’unité sont souvent à la recherche d’un espace pour leur voiture. 

Si j’avais acheté et loué cet espace ne serait-ce que pour 100 $ par mois, j’aurais gagné plus de 13 000 $. Oups!

Acheter un condo : 3 choses que j’aurais aimé savoir

3. La pensée magique ne fonctionne pas pour entretenir un condo

Quand on est locataire et que quelque chose brise, on fait appel au propriétaire pour la réparation. Ça ne se passe plus comme ça quand on paye l’hypothèque! 

Juste parce qu’on ignore un évier qui coule, ça ne veut pas dire qu’il se réparera tout seul. 

Acheter un condo nous apprend l’indépendance. Je n’étais pas vraiment prête à gérer le stress d’avoir à trouver un plombier rapidement, celui de réparer une serrure ou de devoir engager un électricien. J’ai appris à me faire confiance, à demander à mon entourage de me recommander des gens qui ont fait leurs preuves.

Mon truc : garder les noms des spécialistes dont je peux avoir besoin dans mon téléphone. Même si je ne fais appel au serrurier qu’une fois aux 5 ans, je serai bien contente d’avoir son numéro de téléphone à portée de main sans chercher si une urgence survient. 

Je garde aussi une liste des petits travaux qui ne sont pas pressants, mais qui amélioreraient l’état de ma propriété. Des choses comme :

  • Les petites marques et les petits trous à plâtrer
  • Les coins de la maison qui peuvent être repeints
  • Les moquettes à nettoyer
  • Les objets décoratifs et meubles à ajouter ou changer

Planifier l’entretien de mon condo et faire quelques petits travaux chaque mois permet de le garder en bon état.

On peut aussi faire une liste des ajouts et améliorations de nature plus ambitieuse qu’on souhaite réaliser, comme :

  • Changer la hotte du four
  • Installer un foyer au gaz naturel 
  • Équiper la salle de bain d’un plancher chauffant
  • Acheter des meubles de designers québécois

La route vers un achat de propriété est parfois remplie de détours et de leçons, mais au final, la destination en vaut la peine!

Ce billet est commandité par Énergir.